L’éruption du volcan chilien qui a recouvert toute la région andine de l’Argentine ne date que de quelques mois, à l’automne dernier, un jour vers 16h, quand les ouvriers rentraient de leur journée, tout d’un coup il a fait noir comme la nuit, pas seulement comme quand il y a une tempête sur BA, plus noir encore. Puis un quart d’heure plus tard, on voyait l’air blanc comme s’il s’était mis à neiger. Résultat: encore aujourd’hui, certains jours l’air est irrespirable, mais il y a des jours où ça va. En attendant, on vit avec. Il faudra surement plusieurs années pour que tout ça disparaisse. Dans les rues, on trouve des tas de cendres accumulées, par le vent ou bien dans des sacs par les gens qui les ont ramassées pour les faire évacuer! Dur dur, dans un pays qui vit surtout du tourisme. Mais que faire? C’est la faute à personne, et on ne peut rien contre la nature. Et malgré tout, un peu comme au Japon, l’esprit des gens est: on passera au travers, on reconstruira, l’avenir est devant nous. L’essentiel c’est de le vouloir.