Fin del mundo, comme se proclame hautement Ushuaia. Nous sommes arrivés à la fin des terres habitées (si l’on peut dire) par soir couvert et une petite pluie fine de courte durée qui nous permis de nous rendre compte que le climat, s’il est le même qu’à el calafate, dixit don Eduaro, est quand même un peu plus froid qu’ailleurs. Un très chouette chauffeur de taxi, au hasard, le premier de la file, qui n’avait aucune raison d’être meilleur que les autres, nous a conduits jusqu’à notre hôtel, en nous faisant admirer au passage les qualités de sa ville, et en répondant aimablement à nos questions, sur la ville, le temps, le canal Beagles, les excursions à faire… Le temps de nous poser, d’aller faire un tour en ville de nous rendre compte qu’il est déjà l’heure de la fermeture des services: nous irons demain chercher les infos sur ce que nous ferons de nos trois jours. Au retour à l’hôtel, la salle à manger est pleine, les contacts se nouent: des hollandais de notre âge en très longue virée, un couple de japonais pas vraiment à l’aise en anglais, le jeune architecte que nous avons vu à el calafate, et toute l’ambiance d’une A.J. dont la présence des groupes d’israéliens nous avait un peu privés les premières semaines. Le soir tombe tellement à 23:00, et des 5:00, il fait jour. Comme chez nous en été. Nous sommes arrives au bout du monde.