Une grande journée pleine de soleil, ce 9/12/2011 à Ushuaia. Même s’il est tombé quelques gouttes d’eau en fin de journée lors du retour en bus. Départ en vitesse à 8:00 ce matin, pour être surs d’attraper le bateau qui doit nous emmener. Quand nous arrivons, information contradictoire: nous devrions partir seulement à 9:30. nous allons à notre aise sur le port. Quand l’employée de l’agence de voyage nous cherche et modifie en vitesse notre billet, puis nous conduit sur le bateau. Il y avait eu une confusion dans les destinations, nous arrivons à temps sur le Eduardo B pour partir pour un tour assez intéressant. Première étape à l’île des lobbos de mar, une collection de lions de mer, plus importante, mais moins proche que ceux de Puerto Madryn.

Autre étape pour voir des goelans sur l’île qu’ils occupent, puis une autre île avec des manchots de Magellan…

Que de bonnes photos, et mais aussi de très chouette moments dans ces étapes. Beaucoup d’animaux habitués à se laisser regarder, des gens assez corrects pour ne pas crier ni manifester. Des gens qui avaient envie de voir la nature dans ce qu’elle offre d’exceptionnel ici, dans la “maternité du monde” …

Nous passons a coté du “faro des eclaireurs” (en français dans le texte) Puis la dernière étape à l’estancia Hammerton. Ce n’est plus réellement un estancia. Depuis la chute des cours de la laine, les chiens sauvages qui s’attaquent aux troupeaux, l’arrivée de nombreux visiteurs et l’hivers où il a neigé 3m, de quoi achever les derniers moutons, ce n’est plus qu’un lieu historique, propriété privée comme beaucoup en Argentine, mais à visiter avec une bon guide, on apprend beaucoup sur la vie ici, les derniers yamana et le pasteur Thomas Brigge. Et puis le musée de la faune antarctique. Initiative soutenue par des organisations scientifiques, occupe des chercheurs et des étudiants à la récolte d’ossements des animaux marins que les courrants font naturellement s’échouer dans le cananl beagle. Une visite passionnante, pas un musée mort et poussiéreux, bien vivant au contraire, même s’il s’agit de montrer des squelettes de bêtes. Retour en bus par une route en pierres, puis la ruta 3 vers 3000 km. Arrivée a Ushuaia (80 km) vers 18:00 : deux haures de trajet, vitesse moyenne. 40 à l’heure. Normal. Sur la route, croisons un accident: deux voitures se sont accrochées dans un virage. Étonnant qu’on n’en aie pas vu plus. Pour finir, nous allons déguster le chocolat chaud qui nous est offert à la lagune negra. Excellent, la tasse de chocolat, et sans aucune comparaison avec les bonbons au chocolat qu’on trouve dans la même boutique, toujours décevants. En Argentine, le chocolat il faut le boire, pas le croquer, le contraire de la Belgique. Comme quoi, peut être les deux pays sont-ils complémentaires?