Tata étant la ville où nous nous trouvons, dont le nom signifie « le repos », une étape de caravane au bord du désert.

La ville est divisée entre le nord et le sud par l’oued Tata. OLYMPUS DIGITAL CAMERA

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Une magnifique palmeraie s’étend dans la vallée, nous la parcourrons cet après midi, et nous montons jusqu’au marabout blanc qui la domine. Pour cela, après avoir cheminé sous  les palmiers, nous traversons une ancienne agglomération, construite en pisé avec d’assez extraordinaires maisons et des ruelles couvertes. On nous dira par la suite que les habitants n’aiment pas beaucoup les touristes, mais nous remarquons que personne ne nous a chassés, ni reproché de nous trouver là.

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Auparavant, ce matin, nous sommes partis à quatre : nous deux, avec Isam notre guide et Brigit, une allemande en voyage par ici, pour visiter les gravures rupestres de Tiggane. Quelques pierres dispersées sur une crete rocheuse au dessus d’un ancien oued, portent des dessins de taille moyenne, représentant quelques animaux qu’on pouvait encore apercevoir ici il y a 7000, du temps où la vallée abritait un « lac », sans doute un chott, résidu de la mer intérieure du Sahara.

Gazelles éléphant, rhinocéros,  etc… esquissés avec art, à ne pas confondre avec les tentatives de copie, echec certains sur cette roche archi dure, contrairement à l’apparence.

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Puis nous sommes allés vers le nord, visiter les grottes de tessalit.

Il s’agit d’une curieuse formation géologique. L’oued actuel, a sec depuis 5 ans, était alors assez abondant pour traverser une roche calcaire. Dfans le tunnel ainsi formé, l’eau suintait à travers la roche depuis le plateau qui domine le site, chargé de carbonate de calcium, elle a construit des stalactites, des stalagmites.

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Actuellement, on y trouve des chauves souris et à la bonne saison, des guêpes maçonnes qui construisent en sable des alvéoles pour protéger leur progéniture.