la connexion wifi d’hier n’était pas terrible, aussi voici le biullet qui n’a pas réussi à passé, accompagné d’une ou deux photos

OLYMPUS DIGITAL CAMERA Hier soir nous avons vu se terminer le marché, puis nous sommes sagement rentrés nous reposer dans une chambre à la mode saharienne : la fenêtre donne sur le couloir intérieur, à l’abri du grand soleil, on monte à la terrasse pour voir le jour et la ville qui s’étale autour de nous. Ça me rappelle la chambre de l’hotel nguyen à hanoi. Ce matin, nous envisageons de monter au mont (djbel) Zagora. Les guides routard et lonnnely planet se disputent pour nous fournir des indications contradictoires Entre Une heure aller retour et trois heures de montée, départ au rond point ou en face de l’Aventure, meilleur le matin tôt ou le soir au coucher du soleil. En réalité nous verrons que tout est vrai selon le point de vue duquel on le regarde. Nous partons courageusement et découvrons au passage un paysan qui va vers son champ dans la palmeraie. Il nous indiquera la route la meilleure – je n’en attendais pas moins - pour aller au djbel sans trop se fatiguer. OLYMPUS DIGITAL CAMERA De fil en aiguille, nous le recrutons comme guide, il parle assez de français, il a de la conversation et nous apprend des tas de choses sur l’irrigation – je savais que le système de répartition de l’eau ici à Zagora a inspiré les regles des seguias d’andalousie -, il nous montre fièrement les légumes de sa parcelle, il nous parle de la surveillance des palmiers dattiers dont il va bientôt devoir assurer la fécondation en distribuant sur les régimes de fleurs femelles le pollen cueilli sur les fleurs des arbres mâles. OLYMPUS DIGITAL CAMERA En réalité, il cultive un champ, qui appartient à un propriétaire qui le paie un peu – chouia - en légumes et argent, le terrain ici vaut 200.000 MAD l’hectare sans puits ni palmiers, pour des échanges entre marocains. Pour les européen, ça sera plus cher surement. Nous montons jusqu’au milieu de la montagne pour contempler les ruines d’une ancienne forteresse portugaise – les portugais sont venus jusqu’ici !- et l’ébauche d’une bâtisse moderne, un gigantesque hôtel auquel le préfet a refusé le permis de bâtir, je le comprends. Nous prenons un peu de repos pendant que Lassine fait sa prière avec son chèche pour tapis, puis il nous conduit encore jusqu’au village des juifs, où on fabrique des bijoux. Effectivement, il nous mène à la kasbah d’Amzrou, où autrefois les juifs chassés d’Espagne advient installé des fonderies de bijoux, puisqu’en tant qu’étrangers, ils n’avaient pas le droit de travailler la terre. Les juifs sont partis lors de la création de l’état d’Israël, ils ont été remplacés par les Harratines, les descendants des esclaves noirs que les touaregs ont importés pour effectuer les travaux durs dans la palmeraie. OLYMPUS DIGITAL CAMERA Nous visitons la Kasbah, le caravansérail et les habitations imbriquées avec les ateliers, c’est encore une caverne d’ali baba, remplie de trésors d’antiquités, des pièces uniques, dont beaucoup ne sont pas commercialisable. Le propriétaire marchand nous détaille ce qu’il va exposer dans le musée qu’il aménage dans les parties délaissées de la kasbah. Puis il nous conduit à son magasin de bijoux, nous pousse a choisir de belles pièces et le marchandage commence. Bien sur comme toujours nous sommes de très mauvais clients, nous ne sommes pas venus pour acheter, nous n’avons pas besoin de ce qu’il a à vendre, nous détenons la clé du marchandage. Lui au contraire, doit vendre, ce serait probablement un déshonneur de nous laisser repartir les mains vides. L’affaire se conclue à ce qu’il me semble à notre avantage, je dis ça en réalisant la tète que fait notre marchand, assez fâché de nous avoir laissé sa marchandise au prix que nous avions à offrir. OLYMPUS DIGITAL CAMERA Mais avec ça il est déjà 14h00. Nous laissons Lassine repartir avec son vélo et nous prenons la route de l’hotel des amis sous le soleil, bien décidés à ne pas aller plus loin ce soir. Nous verrons l’ancienne synagogue une autre fois, inch’allah ! Pourtant, nous sortons encore à la nuit : Lassine nous a invités à prendre le thé chez lui. Il nous accueille avec sa famille, une femme et trois enfants. Nous prenons contact de l’intérieur avec la vie ordinaire des habitants de Zagora. OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA