Cette étape connu sur la route de merdzouga et du grand désert est une toute petite agglomération, un peu en sommeil depuis que la route jusqu’à la dune a été rendue accessible aux voitures. Le climat touristique est acceptable, on sent un peu la grande époque des départs de tours à dromadaire avec armes et bagages, mais on peut trouver des hotels pour autochtones a prix démocratiques, à condition de visiter d’abord, et de vérifier l’état des sanitaires. OLYMPUS DIGITAL CAMERA L’hôtel Panorama réunit notre assentiment, nous déposons la valise, et nous tentons de visiter la ville. C’est jour de souk aujourd’hui, d’où une certaine animation dans les rues que nous parcourrons… flanqués d’un garde du corps improvisé, à la solde de l’hotel semble-t-il, qui veille sur nous comme sur un précieux trésor. Il nous guide entre les boutiques, nous épargne le quartier de la boucherie mais nous amène chez son copain herboriste (son thé à la menthe est très bon) puis à la boutique berbère, sans succès ni pour les djellabas, ni pour les babouches. Il faut dire que nous commençons a avoir le pli pour refuser, toujours gentiment de nous laisser entrainer et si nous entrons dans une boutique parce que le vendeur a du bagout, nous avons compris qu’il y a toujours moyen de refuser poliment, tant pis pour lui s’il étale ses breloques, nous ne les honorons même pas d’un regard. Ou nous nous attardons dur un objet qui ne correspond pas a notre profil, histoire de parler, de commencer à apprendre comment se maintiennent ces commerces si nombreux et concurrents. Le marché aux bêtes nous attire aussi OLYMPUS DIGITAL CAMERA

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L’hôtelier tentait bien de me négocier « ma gazelle » pour quelques chameaux, mais il a commencé à se montrer plus discret quand il a su que je la gardais depuis quarante ans. OLYMPUS DIGITAL CAMERA