Nous partons tôt de Zagora ce matin, après avoir fait le plein de marchandage et de pressions hier. Le tourisme tue le touriste. La route est très chargée jusqu’au carrefour de la nationale 12 qui nous conduira par un double ruban goudronnée en meilleur état que nous ne l’espérions, jusqu’à Rissani, en passant rapidement par N’kob, Tazzarine, Alnif, M’cissi. Villes (villages) de très faible importance, semble-t-il, avant poste dans un paysage désertique qui ressemble parfois à s’y méprendre aux cratères lunaires, tant par la désertification, les paysages de cailloux ou parfois de sable, les contrastes implacables entre l’ombre et le soleil. Encore plus d’allusions à la lune quand on songe aux météorites et aux géodes que l’on rencontre par ici. Il n’y aura pas de photos de ces paysages, ça ne donne absolument rien. En échange je joins celle du premier panneau découvert sur la route, OLYMPUS DIGITAL CAMERA Ce sera le seul chameau du voyage. En échange nous avons découvert des êtres humains dans ce désert : un abri ou nous prenons un café, excellent mais hors de prix. Sans doute aurait-il mieux valu le demander en berbère. Un camping car arrêté dans les cailloux… Une espèce d’oasis, sans doute y-a-t-il une source d’eau ici, un puits sans doute. Une autre surprise est ce panneau OLYMPUS DIGITAL CAMERA que je pensais trouver sans difficulté sur le net sous le nom de « route inondable » et qui me faisait bien rire De l’eau sur la chaussée, ici, alors qu’il pleut bien une fois tous les dix ans ? Jusqu’à ce que je comprenne la traduction exacte : passage à gué chaque oued est signalé ainsi, et heureusement parce que sur une route goudronnée, le passage d’un oued se fait par le moyen d’un morceau de route en béton de 20 à 100 m de long, qui n’a ni les caractéristiques, ni souvent la même hauteur que le reste de la chaussée ! Attention à la bosse, donc !