Arrivés hier à ouarzazate, nous y restons aujourd’hui pour explorer les environs. Nous commençons par nous rendre comme de très nombreux touristes japonais – qui eux portent leur masque de tissu, ici fort efficace contre la poussière soulevée par un vent violent – touristes japonais dis-je, qui sont venus admirer un site admis au patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco : le ksar du Glaoui à Aït Benhaddou. OLYMPUS DIGITAL CAMERA

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Il faut dire que ce site a bénéficié de la proximité des grands studios de cinémas installés à Oualliwoud, et où l’on a tourné (des séquences en extérieur) de nombreux films célèbres, comme Laurence d’Arabie, Astérix et Cléopâtre, Jésus de Nazareth, Ali Baba et les 40 voleurs, Prince of Persia, Games of Thrones. OLYMPUS DIGITAL CAMERA Ceci a permis entre autre de « restaurer » - plutôt de maquiller, mais l’effet est correct et respectueux – les ruines des Kasbah que le Glaoui possédait ici. Un peu plus loin dans la montagne la « kasbah des cigognes, qui a la même origine, n’a pas bénéficié des mêmes apports, mais conserve aussi un charme certain. OLYMPUS DIGITAL CAMERA Nous en profitons pour visiter Mohamed, un marchand d’antiquité qui tient à déguiser Christine encore une fois : OLYMPUS DIGITAL CAMERA Cette visite est assez éprouvante : il a neigé cette nuit à n’Tikka, et un vent froid et violent descend des montagnes du nord, soulevant des nuages de poussière. OLYMPUS DIGITAL CAMERA Dès midi, nous retournons en ville à Ouarzazate, mais à part un déjeuner sans conteste excellent et bon marché, il y a peu de raisons à venir faire celle visite. Si au moins nous étions fans de films, nous aurions aimé visiter les studios désertés qui conservent quelques décors en carton pate, mais même pas. OLYMPUS DIGITAL CAMERA Nous revenons donc profiter de notre halte dans la civilisation suisse, à l’abri dans notre chambre du camping qui n’est plus le Tissa bon marché recommandé par le routard, mais est devenu l’escale pour les européens redoutant la réalité berbère.