Puisque nous devons être à l’aéroport de Rabat ce soir pour raccompagner nos visiteuses, nous en profitons pour visiter la ville. Enfin, la vieille ville : la médina et la kasbah des Oudaya. Arrivés sans trop de peine au pied de la muraille de la médina, nous entrons par Bab El Mellah, la porte des juifs, qui signifie bien que les juifs avaient droit de cité ici comme à Sefrou dans la médina. OLYMPUS DIGITAL CAMERA

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OLYMPUS DIGITAL CAMERA Cette médina, pas très étendue, a le mérite d’être non seulement bien tenue, mais encore tournée vers l’art et le tourisme, ce qui en facilite la visite. Nous nous élevons graduellement jusqu’à la porte ouest et nous trouvons devant la kasbah. Tout le monde nous a conseille de ne pas prendre de guide pour traverse ce petit espace magnifiquement restauré, et arriver ainsi à la terrasse qui domine le port et la plage, ainsi que l’oued qui sépare Rabat de Salé. Mais bien sur au cours de notre promenade, un individu aussi sinistre qu’inopportun s’impose pour nous raconter ce qu’il sait (et que nous savons aussi) sur le site, et nous imposer le tour de la mosquée interdite aux non musulmans. Quand nous arrivons sur la terrasse, il s’approche de moi et me réclame 100 dirhams pour la visite : je l’éconduit prestement, je n’ai rien demandé, mais par réflexe, j’avais quand même préparé 20 dirhams dont il se contente, sachant que la police touristique ne badine pas avec ces choses là. OLYMPUS DIGITAL CAMERA Après avoir vainement cherché le pigment bleu dont ils se servent ici pour badigeonner murs et portes, nous devons nous rendre compte que ce n‘est réellement pas ici qu’on le trouve, mais a Marrakech, semble-t-il. Une dernière observation sur la circulation au Maroc : quel conducteur sait ce qu’est une bande de circulation ? malgré les rappels de la sécurité routière par affiches , les voitures se promènent sur toute la largeur de la route, se pressent à quatre sur une route à deux bandes, se faufilent en dépassant par la droite avant de tourner à gauche ou même, précaution indispensable quand on ne sait pas trop si on va à droite ou a gauche, suivent ostensiblement la ligne continue qui sépare la chaussée en deux. Pourquoi pas après tout ? Bon, maintenant je passe en [mode coup de gueule off]