ce spectacle est la marque du kerala, il fait partie de la culture locale au meme titre que le sport de combat qui lui est associé, et que la langue - le malayalam - parlée ici et écrite d’une manière particulière, un alphabet tout en rondeurs qui se distingue totalement de l’hindi. une danse - mime des épisodes de la bagavad gita en costumes flamboyants, maquillages conventionnel extremement soignés, accompagnée d’une musique de tambours et de’un récitatif (auquel le r&citant ajoute en anglais le minimum necessaire d’explications ) il s’agit bien à l’origine d’un rite religieux. Peut etre maintenant le sens primitif s’est-il estompé devant l’activité artistique. M&is le sublime reste. entre les roulements de tambour, on entend les cloches de la basilique santa cruz, de l’autre coté de la rue. nous sommes ici dans le quartier chrétien. et en poursuivant la route vers le débarcadère des ferries, on arrive au quartier musulman, dont la traversée nous amène au quartier juif, là ou se vendent en gros les parfums et les épices. sachant que Cochin, fondée par le portugais (Vaxco de Gama est revenu y mourir), occupé par les hollandais, colonisé par les britannique, c’est dans l’inde le seul état qui a été gouverné pendant de nombreuses années par un parti communiste vivant, on mesure le melting pot que représente cette population. Nous avons salué au port Monsieur Ramirez, qui a la double citoyenneté anglo-indienne… j’aurais de la chance après ça si je sais encore comment je m’appelle!