Si aujourd’hui nous n’avons pas beaucoup bougé (plage le matin, sieste à midi, plage l’après midi) hier nous étions en ballade. Nous avons affrété un taxi pour nous conduire au barrage de Neyyar et passer un moment à visiter le lac et la réserve qui l’accompagne. A une trentaine de kilomètres de Kovalam en ayant traversé des villages en continu sur une route comme toutes les routes que je connais d’Inde, étroite et parfois creusée d’énormes trous mal rebouchés (ce qui constituent d’excellents ralentisseurs), nous arrivons pour 9h00 à l’entrée su parc. Nous venons de passer en dessous du barrage, et nous nous retrouvons 50 ou 60 mètres plus haut à la hauteur du lac. Le bureau de l’entrée du parc s’ouvre a peine. Les fonctionnaires de services échangent de nombreuses considérations sur l’état du parc et le programme qu’il sera possible de présenter au public aujourd’hui (enfin je l’imaginer, puisqu’ils parlent leur langue dont bien sur je ne comprends pas un traitre mot. En attendant que se débloque l’ordinateur affligé d’une imprimante à aiguilles (fonctionnelle, je vous l’assure) notre chauffeur de taxi nous invite a parcourrir les reste du zoo de crocodiles qui subsistent tout près : quatre ou cinq enclos sur une trentaine contiennent encore des animaux en apparence vivants malgré le défaut cruel d’entretien de l’ensemble. Pauvres betes, même si je ne me propose pas pour leur faciliter la vie, quel triste sort. Finalement le bateau qui nous emmènera de l’autre coté du lac est disponible. Nous y montions en compagnie d’une classe de jeunes filles, d’un couple agé et de trois professeurs de langue en formation. Nous arrivons finalement près du parc protégé par de hauts grillages et un sas à deux portes dans lequel nous entrons en bus blindé. Nous pouvons contempler trois lionnes assez apathiques (il est presque midi) et hélas aussi assez mal tenues. Rien de bien effrayant si ce n’est la raille et la puissance de ces animaux, qui pour placides qu’ils soient n’en restent pas moins de fauves. retour en bateau à l’entrée du parc, le taxi nous attend et nous ramène chez nous Visite plus impressionnante par les paysages et les villages traversés que par les reste du parc zoologique, mais qui nous donne aussi l’occasion d’une conversation avec notre chauffeur, sur le cout des voitures en Inde. Bon à savoir : un tuk-tuk vaut le même prix que chez nous, une voiture, modèle de base, un peu moins cher, mais les grosses Toyota dernier cri sont plus couteuses que nos Mercedes haut de gamme. IMG_1110

IMG_1113

IMG_1120

IMG_1125

IMG_1132

IMG_1148