Nous avions programmé avec notre « guide » une sortie recommandée pour les touristes : visite dans un jardin de culture de légumes ayurvédiques, suivi d’une ferme d’épices, en terminer pas la visite d’une plantation de thé et de l’usine de traitement. Mais nous sommes dimanche, et Zakkeer l’avait oublié. Donc l’usine à thé est fermée, il ne nous reste que les deux autres visites, nous irons demain pour le thé, et aujourd’hui, un tuktuk nous amène à la sortie de la ville visiter une ferme où on cultive des épices et des légumes bio. Le conducteur reçoit les consignes, il ne parle pas l’anglais, mais il sait où il doit aller. Nous sommes accueillis à l’entrée par un guide qui nous fera faire le tour, moyennant un droit d’entrée - tiens, Zakkeer nous avait dit que tout était compris dans le prix annoncé ? - Nous exécutons de bonne grâce, et cela en valait la peine, la visite est passionnante, le guide parle couramment l’anglais - des indes, mais ça vaut largement le mien - et il connait sa matière. Nous visitons vanille, poivre, cardamone, muscade, girofle, cannelle, piment-oiseau, basilic arbustif, j’en passe, en prenant son temps, en goutant à l’occasion. La ferme élève quelques animaux : vaches, chèvres, poules, lapins, canards, dont le fumier est collecté pour produire du méthane (biogaz) dont l’utilisation évite le recours au charbon ou à l’électricité. Et le résidu fertilise les jardin de légismes : choux, choux fleur, aubergine, haricots, ocras, et même une rizière qui donne trois récoltes par an. Retour à l’hotel, nous discutons avec Zakkeer, qui nous a un peu menés en bateau, la prestation, pour valable qu’elle soit, étant loin de la ballade promise. Demain on se débrouillera seuls pour visiter la plantation de thé.