Le debit du Wifi ici, c’est braiment . . . dique :-( les photos devront attendre. Et pourtant! Nous decidons d’étendre le champs de nos balades en louant des vélos pour la journée, destination la plage de Kapil, 10 km plus au nord que Varkala. La mécanique est dans la main des dieux, et si Christine a eu l’heur de plaire à l’un ou l’autre des avatars de Brama, j’ai du pour ma part manquer d’égard à celui qui est responsable de l’entretien de la mécanique : le vélo qui n’est échu rend l’ame après trois km, le frein avant bloqué, le guidon desserré… et la selle était trop basse ! Il ne me reste plus qu’à retourner chez le loueur en le poussant, à condition de retrouver son chemin dans le dédale des rues de varkala beatch. Tout compte fait, j’en reçois un autre, que je teste avant de partir, puis nous démarrons enfin en direction de la plage. Le chemin est assez d-facile, les principaux embranchements sont pourvus de panneaux de signalisation indiquant les directions. Chance, ce n’est pas toujours le cas ! En chemin nous circulons dans des rues animées, avec des boutiques provisoires et nous voyons dans un temple des éléphants qu’on prépare pour un défilé. La musique assourdissante nous signale qu’aujourd’hui est une fete religieuse, sans doute en l’honneur de Ganesh, le dieu des commerçants et de la prospérité, celui à qui tout bon croyant rend hommage quand nous payons quelque chose, en portant le billet à son cœur à ses lèvres et à son front ! Nous finissons pas dénicher le sentier qui descend à la plage et nous atterrissons hors du temps, dans un village de pêcheurs dont les barques hors de l’eau attendent le prochain départ en mer. Nous sommes, en dehors de pêcheurs, quasi seuls au bord de l’eau. Les vagues sont courtes, l’eau est délicieuse. J’en voudrais bien de la comme ça pour ma baignoire, elle doit bien faire 30 degrés ! Ne nous attardons pas. Nous devons refaire 10 km jusqu’à varkala et le chemin dans ce sens, va monter (en fait un peu, et c’est tres supportable). Et comme nous nous en doutions, il y a fete dans les rues. Une animation colorée, mais aussi sonore. Nous remontons le cortège et nous rencontrons d’abord les éléphants. Le crottin et les « eaux » sont de la partie, à la taille des mastodontes qui portent chacun deux cavaliers. Devant eux, un cortèges d’hommes en habit blanc, puis des boys bands qui frappent sur leurs tambours. Quand une trentaine de jeunes se démène pour se faire entendre, ça fait du bruit. Et il y a quatre groupes ainsi. Le plus remarquable est que ces musiques sont harmonieuses et je me surprend a vérifier qu’il n’y a que des tambours, pas de cuivres ni de bois, alors que les mélodies sont variées et agréables. Entre les musiques, des chars fleuris, des groupes en costumes et surtout beaucoup de monde autour, qui allumant une lanterne à huile au passage du cortège. Les policiers surveillent pour éviter les rencontres face à face. Mais je pense que les itinéraires de bus ont du être détournés, nous ne rencontrons que quelques motos qui parviennent à se frayer un chemin. Et ce soir, dès la tombée de la nuit, les pétards signalent que la nuit sera longue.