Plus exactement Puduchery, est un territoire de l’Union Indienne depuis sa rétrocession par la France en 1956. Il existe bien le long de la mer une quartier, White City, en référence aux européen, que l’on appelle le quartier Français, et qui collectionne quelques vestiges de l’ancien empire français des Indes, les cinq comptoirs de Calicut, Mahé, Karikal, Pondichéry et Chandernagor : des plaques bleues portant des noms de rues en tamoul et en français, le Palais du Gouverneur, quelques maisons de style colonial, un monument aux morts et une cathédrale où l’on célèbre des messes en français. Pas vraiment plus que ça.

En dehors de ça, Pondichéry est une petite ville comme celles du Tamil Nadu dont elle ne fait pas partie, assez endormie et aussi bizarre en ce qui concerne la circulation ( !) que toutes les autres  villes de l’Inde. On finit par s’aguerrir et s’aventurer audacieusement à traverser les rues dans une circulation congestionnée, où dépasser le 20 km/h imposé ( ?!) est une gageure.

Petite ville indienne où les animaux ont leur place autant que les humains : les chiens, les vaches, et même les singes qui chapardent dans les maisons sans aucune retenue, bien conscients qu’il ne peur sera fait aucun mal.

Plus détendus que les Keralais, les Tamouls prennent la vie du bon côté. Il y a bien sur des mendiants dans les rues et des petits marchands de tout ce que les touristes peuvent acheter, et les boutiques inénarrables de l’Inde, où chaque marchand se fait une spécialité, mais est prêt à fournir ce que vous lui demandez en l’achetant à son voisin, ou à vous diriger vers celui-ci qui lui devra une petite commission…  On trouve tout ce dont peut avoir besoin ici comme ailleurs.

Un feu d’artifice éclate dans le soir : c’est un enterrement qui passe. La vie continue.

Il y a à Pondichéry une « originalité » franco-belge, l’association Volontariat en inde, (clic)fondée par une liégeoise, madeleine de Blic et toujours plus active dans le service aux plus défavorisés, enfants ou vieillards. J’y rencontre mon ami BdR qui y fait son séjour annuel.

Peut-être plus connu que cette ONG, l’Ashram de Sri Aurobindo et Mère est  implanté ici et provoque l’afflux d’une certaine « faune » en mal d’orientalisme, comme à Madras le siège de la société  théosophique. Et le climat équatorial doit être propice à ce foisonnement puisqu’Auroville n’est qu’à 10 km de là.

Demain je quitte « Pondy » dont j’ai à mon sens épuisé le charme pour aller passer quelques jours à Auroville. Une autre aventure.