Le reveil (enfin l’alarme de mon smartphone, soyons actuel) sonne à 4 heures 10. La nuit trop courte se termine avant l’aube. Dernier chek de bagages, un petit café sur le pouce, un coup d’eau fraiche sur le visage et le taxi arrive à notre porte avec un quart d’heure d’avance. Pas de problème, s’il y a de l’affluence, on sera à temps.

En réalité, la circulation du petit matin est assez peu dense et Zaventem nous accueille dans la nuit. Passage par les premiers filtres, nous repérons le comptoir d’enregistrement pour déposer nos bagages et retirer les cartes d’embarquement sur papier. C’est encore une vieille manie sans doute, puisque la confirmation sur nos smartphones serait suffisante. Nous sommes les premiers sur la file d’un guichet déjà ouvert, nous voilà légers comme l’air, et prêts à partir… dans 90 minutes !

Premieres expériences de fouille. J’ai droit à une détection de stupéfiants. Négative, je rassure tout le monde.

L’attente commence à la porte A45, mais finalement la faune des petits matins – hommes d’affaire en déplacement, et de très rares touristes en correspondance – nous laisse le champ libre.

Entre l’ouverture de la porte et les premiers signes de mouvement de l’avion, il se passe presque ¾ d’heure. Le temps exact que le commandant de bord nous annonce pour le premier saut de puce, Bruxelles Francfort. À peine le temps de recevoir une boisson, nous débarquons et commençons notre jeu de piste, pour nous rendre à la porte C15 , destination Panama City.

Quelques couloirs plus loin, et après etre montés dans le petit train qui relie les deux terminaux, nous recommençons à arpenter des couloirs à la recherche des portes C. au passage nous croisons une équipe police/armée qui assure notre sécurité, ou du moins nous donne ce sentiment. Nouvel examen de la tete au pieds, mais cette fois-ci ce n’est pas moi qui suis arrêté.

Parcours total de l’avion à la porte d’embarquement : trois bons quarts d’heure. L’avion est un mode de déplacement rapide, mais pour de courtes distances, c’est encore à voir.

Une borne de recharge me donne l’occasion de tester les Wifi de l’aéroport et de préparer ce premier post.

Pas de commentaires sur le voyage Luftansa -economy class - qui nous a permis de regarder 3 films d’affilée. 10 heures plus tard, Panama nous accueille -très temporairement, nous avons à peine 20 minutes pour trouver la bonne porte pour Bogota, qui n’est pas celle indiquée sur la carte d’embarquement !

Un saut de puce agrémenté d’un repas du soir, nous débarquons vers 20 heures … pour nous trouver à la fin de file des guichets « Mignacion Colombia ». La fin de la file, c’est environ 1000 personnes, deux heures d’attente, station debout, à avancer d’un mètre  par minute. Les heures de vol sont lourdes à ce moment là.

Récupérer les bagages, passer au change  pour les premiers pesos, trouver une taxi (uber…) qui nous conduit à notre hstal. Passé 23 heures locales, nous nous effondrons sur nos lits pour quelques heures…

A suivre