Aujourd’hui samedi, nous suivons le tour organisé par la ville dans le quartier historique de Bogota.

Notre guide est une jeune dame à la voix assurée, capable de diriger le groupe de 20 personnes, elle démontre sa parfaite connaissance du terrain, et ses qualités professionnelles, c’est certain.

Le tour nous fera visiter la place Bolivar et ses quatre cotés : au sud, le palais du Congrès qui abrite les réunions des députés et des sénateurs, et nous cache le palais présidentiel dont nous irons faire le tour au nord le Nouveau palais de justice, reconstruit après que l’armée en aie délogé au canon les Farc qui avaient pris en otage plus de deux cent personnes ; c’est actuellement le siège de la cour de justice

à l’ouest les bâtiments de l’alcadia, le pouvoir local

et au nord, la Cathédrale, l’archevêché et le Collège jésuite San Bartolomeo qui a formé depuis sa fondation toutes les élites de l’état.

Soit les quatre pouvoirs traditionnels du pays.

au fond, la carrera septima, immense avenue pietonne et cycliste  qui conduit au coeur de la ville nouvelle, beaucoup plus au nord.

Nous verrons de l’extérieur l’église Sainte Claire, une des premières de la capitale, l’observatoire de Nariño, actuellement fermé pour réparation, mais aussi parce qu’il se trouve dans le parc du Palais présidentiel. Nous ferons lentement le tour des principaux édifices du pouvoir, nous aurons des considérations sur les personnages de Gaitan et d’autres anciennes gloires du pays, qui illustrent les billets de banque.

Un tout autre discours que celui qui nous a été tenu hier. Intéressant, bien mené, mais un peu vide face à l’histoire récente du pays