La péninsule de Valdez se visite en 10 heures avec tour organisé. Il nous aura fallu trois jours, tant mieux. Au programme: location de voiture, nous recherchons un moment la meilleure option, nous nous arrêtons sur une ka pour trois jours, 1200 km. Une nuit a puerto pyramides. Puisque nous sommes libres de nos mouvements, nous arrivons a l’embarquement a une heure de moindre affluence. La bateau part dans une demi heure et nous amène sous l’égide d’un passionné de baleines qui nous explique en anglais pur style comment le petit s’attache à sa mère pendant trois ans. comment elle lui apprend à plonger puisque la condition de sa survie est qu’il suive le groupe bien au fond, comment une mère protège plus un baleineau blanc comme celui qui nous accompagne un moment, plus visible qu’un noir, comment elle l’appelle et le fait venir près d’elle… Le soir nous tournons un peu avant de trouver un logement -a mita del camino- car il y a un groupe d’écoliers en voyage d’étude qui squatte les logements bon marché. Le deuxième jour, nous partons avant les bus qui viennent de puerto Madryn, eT nous passons presque sans Poussière dans cetTe pampa désolée, entre les guanacos, les moutons, les nandous et les chevaux des estancias. Visite aux lions de mer: ceux du mole de PM étaient plus proches. Visite à l’étal des Éléphants de mer, prêts pour le repas des orques. Nous les voyons de loin. Puis passage à l’île aux oiseaux, accueillis par le guarda fauna, un natif de puerto pyramides, qui nous explique les modifications du climat qu’il a vu se produire depuis son enfance. La raréfaction des animaux due à la diminution de la nourriture disponible. Mais Valdez reste “la maternité du monde”. El hombre llego a la luna, pero nô llego a su corazon. Un grand philosophe qui nous rejoint sur notre chemin. Jour trois, visite à la playa de la doradilla, immense, déserte, plutôt désolée en milieu de semaine, avec en ligne d’accès , Une bande d’algues pourrissantes déposées par la dernière grande marée. Et toujours si peu de coquillages, si peu d’oiseaux en vol. 200 mm De pluie par an, voila ce qui a accueilli en 1865 les gallois débarqués du mimosa, qui firent alliance avec les tehuelches et fondèrent trelew. Le vent se lève, une sorte de tempête sèche, nous nous effondrons pour une sieste indispensable. Aujourd’hui, nous rendons la voiture, puis nous nous promenons le long de la plage. Sur le mole, les lobbos de mar nous attendent en aboyant. Excellent repas acheté au narguile, boutique tenue rue du 9 de julio par un syrien, et dégusté à la cuisine de l’hostal. Il fait toujours magnifique, vent de mer doux et chaud. Profitons en, demain soir nous partons pour bariloche: pluie et 15°! Surprenante Argentine, qui nous fait découvrir un peuple en construction -aqui tambien la nacion crece- une pays charge’ d’histoire, même si elle est jeuNe de deux cents ans -plus que la belgique!- une autre Europe avec le soleil au nord… L’essentiel? Découvrir!