El Bolson remonte dans mon estime quant à sa réputation peace and love. Ce matin nous avons été reconnaitre la cabeza del indio, un rocher situé sur la pointe qui sépare le village et son arroyo quemquemtreu du Rio Azul. Quatre heures de chemin empierré et retour par le petit pont à voie unique qui sépare le centre des barrios les plus mal famés, et pourtant pas les plus agités ni les plus vilains, au contraire! Repas dans une parrilla qui nous semblait agréable, mais dont la patronne l’était moins. A La Marca, on essaie de nous prendre pour des pigeons, en promettant 10%, et en tentant de nous les faire payer en plus. La viande était bonne - trop grasse quand même - mais trop cuite même si nous l’avions demandée rosada, et le vin aussi - estancia Mendosa - un Malbec très convenable, boisé et chaleureux. Après midi, direction la feria. Il était temps, contrairement à notre attente, les étals se ferment des 16h pour les plus pressés, peut être ceux qui habitent le plus loin. Parce quece sont les authentique descendant des fondateurs de la tradition, hippies dans la culture jusqu’au bout des ongles, autosuffisance, non violence, nature et plaisir de vivre, art et artisanat mêlés. Des gens heureux de vivre, fiers de leur travail, partageant leur enthousiasme et tentant de nous faire plaisir quand le français ne leur est pas trop étranger. J’ai enfin trouve ici quelqu’un pour m’initier à la cérémonie du mate - qui n’est certes pas aussi ritualisée que la cérémonie du thé - et me permettre enfin de me lancer dans la consommation de cette boisson qui me plait et semble avoir tous les avantages que le café n’a pas, en plus d’être un antioxydant. Je me suis fait offrir une tasse que nous partageons, Christine et moi, Thermos en main, pour compléter la tasse de ce que nous venons de prélever à la paille. la tasse se trouve être une écorce de calebasse dont le bord supérieur est renforcé d’une collerette métallique. Muni de cet instrument indispensable, je tente de m’initier aux différents gouts: dans les boutiques de par ici, le rayon des mate en présente une trentaine de variété différentes, tous par sacs de 500 gr ou un kg. A l’orange, a la menthe, etc, ou tout simplement naturel, de différents producteurs… Le mate serait-il une science tout aussi complexe que celle du café?