Pas mal de personnes ont croisé notre chemin pendant le mois qui vient de s’écouler, et chaque fois c’était une découverte agréable. Si je commence à l’envers, il y a les étudiants d’hier au musée de l’estancia Hammerton: tous assez jeunes et assez passionnes pour aller consacrer une, deux années dans des conditions difficiles juste pour faire avancer une recherche à laquelle ils croient. Il y a ce cycliste croisé en rue la veille, qui a notre âge (ou sans doute quelques années en plus) vient en quatre mois du nord du Pérou a la seule force de ses mollets. Et ces deux hollandais, compagnons de voyage, plus âgés que nous qui parcourent me monde sans s’arrêter depuis plusieurs années, pour le plaisir de la découverte. A Calafate, don Eduardo et son auberge, et la dernière conversation sur la route de l’aéroport. Et de jeune architecte qui parcours le monde avant de choisir sa voie: il connait Encore Heureux! La dame de la lavaderia à el Chalten, qui nous a invités à l’asado pour son toit, et Jesus qui a fait griller le mouton a la Cruz. La guide du Perito Moreno, et en général tous les guides qui nous ont accompagnés, toujours qualifies, intéressants, prévenants. L’équipe qui nous a fait marcher sur le glacier Viedma, intéressants, à la fois joyeux et strict dans leur encadrement. Sur le Viedma aussi, Nina, jeune bruxelloise avec qui nous avons pas mal parlé. Le couple de madrilènes croisés plusieurs fois entre la ruta cuarenta et l’estancia Hammerton, faisant à peu près le même parcours que nous. Nous serons même dans même vol pour revenir à BA! L’ukrainien qui nous a logés à el Bolson. La jeune française qui a tenu un jour l’auberge freedom à Bariloche. Et le marchand de café dans rues qui nous fourni un petit déjeuner quand nous attendions notre bus a 8:00 du matin. Notre logeuse à Puerto Madryn, et puis evelyn fuentealba. Ce couple de touristes toulousain, dont l’épouse originaire du Gers est passée à l’Oratoire. A puerto pyramides, l’équipe de Goos qui nous a conduit voir les baleines: des chercheurs diplômés qui organisent des tours pour pouvoir rester en contact avec ce milieu et ces animaux qu’ils aiment. Et le guardafauna de l’île des oiseaux qui nous a expliqué comment il a vu le climat changer au cours de sa vie. A chaque rencontre, et je n’en ai mentionné que celles qui me reviennent à l’instant, le plaisir de la découverte, la gentillesse et l’ouverture, la disponibilité des argentins, une moisson de vie et de contacts que nous a permis ce voyage. Vraiment c’est une bonne méthode, aller à l’aventure, vers la découverte des pays, des choses et des gens