Ce matin, un chocolat chaud faisait notre bonheur. Ce soir, trois mille km plus loin vers le nord, une bière fraiche nous satisfait tout autant. D’Ushuaia à Buenos Aires, vol intérieur, c’est un peu comme si on prenait le bus. Nous arrivons à l’aéroport bien à temps, pour les formalités, l’enregistrement, mais finalement après avois attendu au de la de l’heure que nous pensions être nécessaire, quand le bon guichet s’ouvre, il nous faut dix minutes et juste nos passeports -billet électronique- pour être enregistrés, côté fenêtre. Payer la taxe, puisque les taxes d’aéroport ne sont jamais incluses et varient selon qu’on est résident ou pas… Puis attendre notre avion. De loin nous revoyons nos madrilènes, et le couple de jeunes japonais qui etait avec nous à Torre del Sur, sur une autre file d’embarquement. Pendant ce temps l’avion arrive, se place, se vide, nous voyons les opérations se dérouler devant nos yeux à travers la  fenêtre, puis commence a se remplir: carburant, bagages, et bientôt nous embarquons. A l’heure donnée pour le départ, tout est prêt et rien ne se passe. 16:15, rien, 16:30 toujours rien. Finalement un appel du commandant de bord nous prévenant qu’une révision est nécessaire pour la sécurité et que nous aurons 20 minutes de retard. Nous sommes partis à 17:30 un peu surchauffés et déjà fatigués d’être assis, pour un voyage de 3:30, sans histoire si ce n’est un orage à mi parcours, et un peu d’attente à l’atterrissage, pour avoir notre tour sur la piste. Atterrissage, arrêt, débarquement, attendre un peu pour récupérer nos sacs, et voila. Pas de formalités à l’arrivée, puisque c’est un vol intérieur. Nous nous faisons indiquer l’arrêt du bus 45 et après cinq minutes nous y sommes, direction San Telmo. Là aussi nous nous faisons indiquer le moment de descendre, je guette les rues sans vraiment les reconnaitre, puis c’est le moment, reprendre nos sacs, nous retourner pour trouver le bon numéro, l’auberge est là, nous sommes attendus. Surprise, nos deux jeunes japonais sont ici aussi! Nous allons manger sur le trottoir d’en face, puis nous remontons nous coucher. Onze heures et demie, il fait chaud, nous avions ouvert les fenetres en arrivant, mais heureusement qu’il y a un ventilateur. Ici aussi c’est l’été.