Il est temps de consacrer notre dernière journée au “pèlerinage” traditionnel porteno (i.e. de Buenos Aires, N.d.T.): quand il fait chaud l’été, on traverse le Rio de la Plata pour aller profiter du calme et de la douceur de la ville de Colonia del Sacramento, de l’autre cote du fleuve en Uruguay.

Billets retenus pas internet, nous commençons la journée tôt: il faut aller au port faire le Check-in pour 8:30. La rapidité des collectivos à conduite sportive est appréciable à ces moments là. Quoique distant d’une largeur de fleuve -déjà 3 heures de ferry- l’Uruguay est un autre pays. Il faut passer la douane, nous reviendrons avec une prolongation de séjour de trois mois…, passer portiques détecteurs, comme dans un aéroport, même si tout cela est assez bon enfant. Début d’après-midi, nous découvrons le charme d’un monument historique. La vie s’est arrêtée ici à la fin de la période hispano-portugaise, les rue des soupirs où passaient les esclaves débarques d’Afrique, les vieilles maisons de style colonial, un phare d’où on voit parait-il l’horizon à 360° (je ne suis pas allé vérifier)

Ici, pas de rue en cailloux, tout est soigneusement goudronné, confortable, touristique. Finalement, le plu s’intéressent de,la ville, hormis la gentille dame qui nous accueillis à l’information touristique pour nous faire l’article de sa ville, ce sont les anciennes voitures conservées dans les rues de la vielle ville: des coccinelles VW de notre jeunesse, et même une studbacker 1947! pour un peu je,me serais cru à Cuba.

Le retour est plus laborieux, il y a engorgement. Nous devions prendre le ferry à 20:00, mais le précédent a déjà une heure de retard. Du coup le passage en douane est accéléré, pas de décorum, pas de portique, juste faire avancer les gens. Nous arrivons à 23:00 à quai à BA. Trouver un colectivo, un bon quart d’heure pour traverser la ville et nous voila à l’hostal. L’essentiel? Ne pas se faire trop de souci, ça va aller!