J’ai eu le privilège d’être invité à un concert privé, et j’avoue que ce genre de manifestation m’a séduit.

Reçus dans une demeure ancienne de la banlieue sud-est de Bruxelles, l’ensemble de l’atelier de flute a bec d’Emi se produisait pour nous avec l’accompagnement d’un orgue de 1698, récemment restauré.

Toutes sortes de flutes, dans toutes les dimensions, du soprane à la basse, se sont d’abord produits dans les pièces individuelles ou en duet, morceaux baroques (vivaldi, corelli, monteverdi), moderne (When the saints…)  ou même anonymes anciens, entrecoupés de quelques airs chantés. Puis l’exhibition s’est terminée par des exécutions d’ensemble de tout le groupe (greenleeves).

Un petit air connu nous a rapprochés des artistes, puisqu’en sus de deux belges, le cours de madame Emi Shiraki rassemble essentiellement des japonais, des dames en grande majorité.

C’est ainsi que nous avons eu droit à l’interprétation de Sakura, Sakura, de Tanabata et de la musique du film « une promesse mondiale ».

Tout en remerciant de son accueil l’heureuse (et méritante) propriétaire de l’orgue restauré et de la maison quia accueilli la prestation, je m’empresse de féliciter tant les interprètes dont Eloi, au bout d’une année de travail acharné, a démontré la qualité, que le professeur qui a démontré ses qualités d’enseignante dans le niveau de ses élèves.

Quelle curieuse manière d’allier ici aussi la Belgique et le japon, avec autant de succès que d’estime.