Un jour « blanc » : pas de sortie prévue aujourd’hui, nous nous contentons d’une ballade de trois heures pour aller jusqu’au port par la plage et revenir par le quartier qui longe l’ancienne plaine d’aviation. Près du port une aubette sert du coca. Nous ne nous arretons pas pour cela pourtant le tenancier nous entreprend et nous explique le port, en nous invitant à le visiter ; mais l’intéret est limite, d’autant qu’il est désert. A part les pêcheurs, il n’y a plus grand monde à l’utiliser, et certainement pas de hauturiers ni de transport maritime.;

À la recherche de restaurants plus typiques que les enseignes pour touristes, nous trouvons près du marché une terrasse quasi pleine, où les campingcaristes de longue durée se donnent rendez-vous pour une tajine, un couscous, une grillade de poisson…

La tajine de corvina (tiens, ils l’appellent par le nom espagnol, en français corbine ou maigre) est excellente, autant que le couscous d’hier.

La nourriture ne nous posera sans doute pas de problème pendant notre voyage. Les plats sont, d’apparence, simples, mais très aromatisés, de cuissons traditionnelle, et extrêmement savoureux.

La salade « marocaine », tomate oignon concombre, ressemble à s’y méprendre à celle que je fais à la maison, sauf les saveur de la sauce, plus sophistiquée ici, avec des parfums de coriandre et de basilic, et en plus les légume sont coupés très fin, de tout petyits morceaux qui fondent en bouche.

Autre expérience : marchandage d’une paire de boucles d’oreille en argent ( ? on verra à l’usage !) auprès d’un saharaoui qui nous aborde dans un excellent français et vante si habilement sa marchandise. Mais Christine tien tête, et discute pied à pied, pour arriver à la moitié du prix annoncé. Ce n’est pas un record, mais de la simple politesse, dans le respect des coutumes locales