Nous prenons le départ tranquillement en milieu de matinée ce vendredi pour un voyage que nous craignons difficile 100 km qui sont annoncé comme 4 heures de route pour les « grands taxis ».

Nous préférons laisser les habitués prendre de l’avance, et effectivement nous sommes peu nombreux sur la route. Qui est au demeurant très roulante et traverse de magnifiques paysages dans des monts de l’Anti Atlas, où les cols sont à peu près à la hauteur des sommets. Pour passer à Tizi Mirghet, il faut monter à 1000 mètres. Heureusement ces routes sont suffisamment sécurisées, les deux sens de circulation sont assez larges pour qu’on se croise sans manœuvrer.

Ce qui nous laisse le loisir de contempler les montagnes en nous demandant par moment par ou passera la route, tant les pentes semblent régulières.

Nous nous permettons un arret à la sortie d’un douar pour contempler la végétation en plein essor avec les dernières pluies.

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Les amandiers sont en fleur. C’est trop tot par rapport à l’habitude, ce devrait être fin février, mais il semble que cela devienne la norme ici, comme conséquence de la sècheresse grandissante avec les années.+6

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Les champs cultivés sont d’un vert tendre. Difficile de savoir toujours ce qui doit pousser, car toutes les plantes profitent de la pluie. je suppose que les « mauvaise » herbes n’attendent pas l a permission des cultivateurs pour s’étaler au soleil revenu,  qui nous gratifie de 25 ° en fin de matinée.

nous commençons a reconnaitre les arganiers dont le fruit donne cette huile de plus en plus prisée.

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Ces montagnes sont sublimes, les photos ne peuvent pas rendre cette majesté, ces tons changeants et cet enchantement constant, courbe après courbe, entre les pentes pelées et les villages de terre ocre pendu à mi hauteur.

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À un moment deux routes sont sensées nous conduire à Tafraout. Nous choisissons la route traditionnelle, la R104, le détour par Izerbi allongerait sans doute de 30 km.

Mal nous en prend : jusqu’à Tahala, 12 km de travaux nous font passer dans le caillou pas encore revetu, avec des ponts en construction et des virages redessinés dans la roche.

un travail gigantesque qui vas sans doute simplifier les trajets futurs, mais qui complique un peu le notre.

Pourtant, il n’est pas encore 13 heures quand nous arrivons, à la recherche du camping des trois palmiers où nous attend une chambre.

Nous prenons nos quartiers, puis nous avançons vers la ville à l’appel du muézin. Tout ferme, sauf les restaus, heureusement ! nous flânerons plus tard dans le souk à la recherche des renseignements nécessaires pour organiser nos excursions dans la région