Au programme aujourd’hui, les gorges d’Ait Mansour

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Palmeraie renommée, à une heure de route de tafraoute, on peut y marcher tranquillement à l’ombre des palmiers, dans le bruit du ruissèlement de l’eau d’irrigation.

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En partant nous prenons chez notre restaurateur attitré – hé oui, les habitudes se prennent vite- une paire de sandwiche à l’omelette avec un bouteille d’eau, puis nous passons devant le chapeau de napoléon sans chercher à revoir les rochers peints.

Arrivés à Ait Mansour, nous nous enfonçons dans la palmeraie, route assez étroite, pas de stationnement, sinon au bout de trois km à la limite des palmiers. Nous descendons de voiture à Gdour, et marchons une petite heure jusqu’à souk el hasd, où c’est justement jour de marché. Comme nous y arrivons vers midi, c’est bientôt la fin, nous avons croisé& pas mal de gens qui en revenaient, chargés comme des baudets, ou des baudets chargés accompagnés de leurs maitres.

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Nous prenons notre pause pique nique et nous revenons prendre la voiture.

On nous a assuré que la piste qui revient à tafraoute par l’est et Tazrirte est goudronnée.

Nous nous engageons dons guillerets sur le ruban de bitume qui passe entre les massifs montagneux, toujours en fond de vallée.

À un certain moment, le goudron disparait, mais un magnifique empierrement nous laisse confiants, et nous continuons courageusement, persuadés que la route du retour à 3 ou 4 km de là, n’attend que notre passage pour nous mener à bon port.

Hélas, le début de ce morceau de goudron assez ancien est en travaux. Qu’à cela ne tienne, nous somme bien venus de cette façon depuis la route de tznit.

Puisque le tenancier du restau couscous nous l’a assuré, nous attendons le goudron.

Au bout de 10 km de travaux, avec un passage au milieu de l’oued transformé en chaussée provisoire, nous retrouvons effectivement ce goudron. Mais il a un age respectable, plus de la moitié du mien probablement, et il en manque de grands morceaux, surtout au passage des oueds, heureusement ous à sec..

Oui, on devrait retourner en arrière, mais allez savoir, ces 10, 12,   15 km déjà passés ont été bien mauvais, sera-ce vraiment pire devant., et faire un demi tour sur une route de 2mètres 50 de large, assez costaud !

Nous tentons de demander confirmation de notre route à une vielle ( ?) femme en charge d’un troupeau d’agneaux, peut être une centaine, sous une tente rapiécée avec un chien hargneux. Elle nous assure que c’est bien la route de tafraoute. Et nous parle flous. Comme nous ne connaissons l’arabe ni l’un ni l’autre, nous payons ce renseignement au prix où nous l’estimons : un grand sourire.

Courageusement- avec inconscience ? – nous nous accrochons aux rares morceaux de bitume qui jalonnent la piste. En quelques kilomètres, nous rejoignons enfin tisrirt et la route de tafraoute, en repassant enfin sous le chapeau de Napoléon.

Bien arrivés, après 40 km parcourus à 20 à l’heure, sans casse ni accident, inch alla .

Mais je jure – un peu tard- qu’on ne me reprendra plus à faire confiance aux dures d’un amateur de couscous !

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