Nous n’avons pas encore fini avec Tafraoute : au nord de la localité, une grande palmeraie regroupe une vingtaine de douars, autant de villages de la famille des Ait Ameln, qui, si j’en crois l’aspect de leurs maisons comme celui de leurs cultures, on fait plus grande fortune ailleurs que dans leurs palmeraies.

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Sur une vingtaine de kilomètres, une route qui conduirait à Tahala traverse une vallée verdoyante. Nous arrêtons la voiture et nous éloignons de la route pour entrer dans le village d’Anil.

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Ce qui signifie que le long du « cours d’eau », entre les palmiers et les oliviers, de petits champs principalement de blé verdissent agréablement. Quand je dis petit, c’est PETIT : j’estime grosso modo la surface de ces cultures irriguées à 25 m² par unité.

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Un rapide calcul me conduit à estimer la récolte d’un tel lopin à un sac de blé, entre 20 et 30 kilos de grain, dont les habitants feront de la farine, de la semoule ou autre.

Plus loin de ruisseau, poussent les arganiers, dont plusieurs sont couverts de fruits pas encore murs. Je ne sais pas quand aura lieu cette récolte, par contre je constate que celle des olives toute a sa fin : une vielle dame’ passe le long du chemin, un petit sac à la min, en ramassant les derniers fruits tombés et pas encore ni écrasés par les voiture, ni mangés par les chèvres.

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Un homme nous accoste, nous explique qu’il a là une petite épicerie à coté du boucher, il nous invite a prendre le thé quand nous rentrerons de notre promenade.

Malheureusement, impossible pour nous de dénicher ces boutiques le long de notre chemin : nous devrons nous passer de thé.

Nous nous attardons encore pour chercher dans les rochers du djebel qui domine la vallée, la tête du lion qui surveille le travail des femmes dans les maisons quand les maris sont partis travailler ! He bi »n si l’on veut, avec beaucoup d’imagination, une forme de rocher pourrait évoquer une tète de lion : yeux, crinière, naseaux. Mais je dis bien, les berbères ont vraiment beaucoup d’imagination.

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De retour en ville, nous passons une partie de l’après-midi au souk (dont cout : une paire de sandales tout cuir pour 80 DH, je ne me plais pas vraiment dans les babouches. )