Ici nous sommes en 1434.

Et ça me rappelle par certains aspects ce que l’europe pouvait vivre en 1434.

La grande masse des gens vit sa vie sous l’emprise d’une religion omniprésente : 5 appels à la prière par jour, même pour ceux qui ne prient pas, ça marque, ça rythme la journée.

D’un autre coté, comme à la fin du moyen age et dans une mesure encore plus grande, il y a la pression des nouvelles découvertes qui accélère les changements du mode de vie, améliore le niveau moyen, mais ne provoque pourtant pas une évolution sensible des mentalités.

La tradition a bon dos, elle contraint les femmes à rester voilées, même si on peut soutenir que le voile est aussi une protection contre la poussière, c’est avant tout une convention, qui ne pousse pas les garçons a adopter un comportement plus respectueux de la femme.

Comme à la fin du moyen age, on voit aussi que les gens qui ont l’esprit libre – autrefois on les aurait appelés esprits forts – ne s’en laissent pas conter quand à leurs valeurs, mais font profil bas, par crainte de se voir foulés aux pieds et jetés en pature à une foule sans respect ni réflexion.

En réalité, les valeurs de la tradition, sont mieux maintenues par ceux qui les transmettent dans leur esprit que par ceux qui les maintiennent par la pratique.

Et ceci tout particulièrement en ce qui concerne les berbères, un peuple millénaire épris de liberté et contestataire en diable.