Après 25° pendant quelques semaines, se retrouver à 10° fait un choc, même si pour la Belgique, il s’agit d’un hiver exceptionnellement doux. Pas comme au Japon, où il a neigé 80 cm sur le toit de la maison d’Antoine. Donc on se fait une raison, il fait beau, il fait bon, on met un pull de plus et on rentre dans la maison passive. Surprise, la température n’est pas extrêmement élevée. Logique, la VMC maintient la maison à la température de cave, celle du puits canadien, soit 12 °, puisqu’il n’y a pas eu de soleil pendant ces 5 semaines, aucun apport externe, et aucun apport interne puisque nous étions absents. Mais qu’à cela ne tienne. Une bonne flambée, et après un jour de chauffe, le ballon d’eau chaude est remonté à une température normale, la salle de bain frise les 18°, le salon est remonté à 20 ° grace au four que j’ai mis en route pour faire mon pain. Mon levain m’a attendu, il s’est gentiment réveillé quand l’ai sollicité et le pain est fait pour la semaine. Tout reprend sa place. Il ne reste plus qu’à mettre de l’ordre dans les quelques photos que nous avons ramenées. Mais finalement l’essentiel c’est celles que nous n’avons pas prises. On peut commencer à rêver d’un prochain voyage au soleil. Faire des plans pour nous organiser encore mieux pour profiter de ce climat exceptionnel, sans jouer réellement les hirondelles. Parce que finalement ce qui nous a plus dans ce magnifique pays, ce sont des paysages qui ne se limitent pas aux camping-cars qui se pressent le long de la mer jusqu’à se toucher, ce sont les gens qui ne sont pas des voleurs et qui ne cherchent pas toujours à peler le touriste. J’ai bien envie de retourner là où nous sommes passés cette année, pour revoir Said, Isam, Lassine, Fatime et Rita, Ibrahim, Ahmed, Mustapha, et tous les autres, y compris ceux dont je ne connais pas le nom, mais nous nous reconnaitrons.