Du phénicien mogdill, la pourpre, Mogador est cette ile en face du port d’Essaouira - ex Mogador - d’où ; depuis l’antiquité les carthaginois exportaient cette teinture indispensable et de grande valeur Actuellement l’ile n’abrite plus qu’une réserve ornithologique. OLYMPUS DIGITAL CAMERA La ville par contre est exemplaire : des fortifications attribuées à l’école de Vauban - he oui, toujours lui ! est-ce qu’il y a un endroit au monde où on ne trouve pas sa trace, à part la grande muraille de Chine ? Une muraille de pierre avec des fortifications ornées de portes hispanisantes, des canons dont le bronze porte les marques des siècles passés, de 1514 à 1750 et même un de 1185 (de l’hégire), des espagnols, portugais, hollandais, français et arabes. On a du beaucoup se battre ici. OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA Ce n’est plus la cas : les seules batailles sont celles des restaurants de poisson brillé près du port. Nous nous régalons d’une copieuse assiette accompagnée de l’éternelle et toujours nouvelle salade marocaine, double portion pour remplacer les frite promises et pas là ! Promenade dans la médina, visite des murailles retour dans la médina. Nous sommes accostés par une femme berbère qui va « a son travail », une association de femmes qui distribuent les produits provenant de la vallée du miel à 80 km d’ici. Nous somme noyés dans les senteurs : plusieurs dizaine d’immenses bocaux de verre où elles renferment des épices fraîches d’une saveur et d’une variété inimitable. De retour vers Ounagha, nous nous arrêtons au Carrefour Market tout neuf à la sortie de la ville. Sympa de trouver une magasin tellement propre quand on pense aux boutiques de la brousse où nous logeons.