Vous pensez bien que si je commence par là, c’est à la pollution automobile que je vais en arriver. He bien non, parce que l’intensité de la circulation dans le Kerala, quelque polluants soient les anciens véhicules toujours en circulation, y compris les tuk-tuk diesel(!), l’air reste respirables dans les rues, du moins en dehors de ponts sous lesquels passent les égouts à ciel ouvert. La circulation est un miracle permanent auquel coopèrent tous les acteurs : automobilistes, chauffeurs de bus et de camions, vélos et piétons, mais en particulier les tuk-tuk. « good horn, good bike, good luck » est tout ce qu’il faut pour arriver à destination. Quelle destination ? on verra à l’arrivée. Bonjour, I would go to this adress. Do you know the way ? No, we ask when we arrive DSC_0112 Ne riez pas, je mets ça aussi pour donner un exemple de mes capacités de communication. Le principe de la file indienne a été largement développé par Nanarderu dans son post j’ai reçu une autre définition : on avance tant qu’il y a un petit espacé ou on pourrait espérer introduire une roue. Ca finit toujours pas se débloquer. Et oui, aussi curieux que ça puisse paraitre, il n’y a pas de vrais embouteillages ici. Un coup de klaxon, et il y en a bien un qui v passer, entrainant les autres dans son sillage. Et inutile de faire le fier et de croire qu’on a besoin d’une bande de circulation entière pour rouler : on peut aligner en toute sécurité un bus, une Suzuki ou une Tata (la voiture), une moto (un gros cylindre de préférence) et deux ou trois tuk-tuk, les uns dans un sens, les autres dans l’autre, à gauche de préférence quand on doit se croiser, mais si par la droite c’est plus court, le trafic d’en face nous laissera bien un petit espace pour avancer. En tout cas, il nous a suffit s’une petite demi heure te de 300 roupies pour venir avec nos gros sacs à doc de la gare centrale de Trivandrum (Thiruvananthapuram en bon malayalam) jusqu’à la plage de Kovalam d’où je poste cette petit réflexion.