A peu de distance de la plage de kovalam, de l’autre coté de la pointe dénommée « Light House » parce qu’elle héberge un phare, une plage - peut être un jour un port si les travaux de construction de la jetée arrivent à leur terme - on trouve le village de Vizhijim (orthographe libre). Nous décidons ce matin d’aller voir ce fameux marché aux poissons et le retour des bateaux de pèche qui l’alimentent. Un quart d’heure de tuk-tuk la première moitié en montée, la seconde en descente, l’une et l’autre fort raide, et nous y sommes. C’était peut être possible à pied si nous avions étés surs de ne pas nous perdre, mais il nous aurait fallu deux heures et on n’aurait plus rien vu : dans la chaleur, pas de marché aux poissons. Le conducteur de notre taxi nous attend le temps nécessaire : une course se mérite. Il met même un point d’honneur à faire un détour pour nous montrer une curiosité du site. A flanc de coteau, u petit temple indou creusé dans la roche. Ho, juste une potale comme on en voit chez nous au détours des chemins, abritant un Shiva tout noir mais bien approvisionné en offrandes. Dans la baie où les bateaux accostent, on voit une immense mosquée avec deux tours coiffées d’une sorte de chapeau rond comme on les fait par ici. Et puis une petite église, humble mais rutilante et dallée de marbre. Pas de sièges, on n’en utilise pas ici. On rentre nu-pieds et en sortant on marche sur des plaques tombales comme dans nos cathédrales du moyen-âge. Mais ici, la dernière inhumation date de 2012. C’est réservé aux notables des bonnes familles du village. Les autres ont droit au petit cimetière qui entoure l’église. Deux gros engins jaunes travaillent à la nouvelle jetée. Un JCB apporte des blocs de pierre qui sont jetés dan la mer pour assoir les énormes blocs de béton que la grue déposera bien alignés, pour faire un mole auquel pourront accoster les pécheurs. Ainsi ils ne seront plus obligés de tirer à terre leurs bateaux au retour de la pèche.DSC_0287

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DSC_0316 Quand un bateau arrive le pêcheur descend avec un seau de poisson qu’il jette a terre devant lui sur le sable, puis commence les enchères, rondement menées, suivies pas un autre seau. Les achats alimentent le marché qui s’allonge depuis la plage jusqu’à la route. De retour à notre hôtel, nous passons à l’abri les heures chaudes de la journée, en attendant l’heure du bain. Cette mer chaude est une merveille.