Deuxième langue officielle de l’inde avec 130 millions de locuteurs (sur 1.3 milliards dhabitants) après l’indi (400 millions de locuteurs) à égalité avec le bengali, le tougoulou, l’ourdou, et avant le tamoul, le malayalam, le panjabi, le gujarati, l’anglais a l’avantage de ne choquer aucune particularité régionale, il est répandu dans toute la péninsule, là où l’indi a mauvaise presse, soit dans le nord, le sud, l’est et l’ouest de l’union. Mais bien sur avec plus de locuteurs qu’en grande bretagne, l’anglais de l’inde a ses particularités. Vous reconnaitrez à la lecture ce que signifie Krishna shoppe, Batara bunglow, Dream loung home stay, Altingar Constractors. Ne cherchez pas à perfectionner votre prononciation de « th », dite juste « de bill » pour demander l’addition au restau. Exercez-vous avec les chiffres, c’est sans doute le plus utile. Tout le monde ne pratique pas, mais dans un groupe, il est rare de ne pas trouver au moins un interprète, qui est aussi nécessaire ici pour le milliard presque et demi d’indiens qui ne parle ni ne lit le malayalam que pour les touristes, qu’ils soient russophones, francophones, italophones, germanophones ou hispanophones, et j’en passe. Finalement, quand on saisi les subtilités de l’articulation locale, c’est surement moins difficile à suivre qu’un accent londonien, écossais ou nordaméricain… au point que même notre voisin de chaabre, anglais de pure souche, n’vais pas réellement de difficultés à se mettre dans le bain, pas plus que la bande de suédois rencontrés par la même occasion.