J’aurais bien quelques images, mais je ne les retrouve pas! je les publierai plus tard…

Je voulais donc vous raconter que Notre voyage se termine. Une dernière fois refaire le sacs en laissant derrière nous le superflu, pour caser les derniers achats. Une dernière fois repeser en espérant que ce sera la meme chose à l’aéroport, 12 + 18, ça fait 30, bien en dessous de notre droit en bagages accompagnés, mais plus qu’assez pour nos épaules, sans compter les bagages à main. L’itinéraire du back packer est fait aussi de ces considérations terre à terre.

Nous avons réglé nos comptes hier soir, reste seulement à nous procurer un pique nique pour midi : la Auroville Bakery est toute désignée, et me donne l’occasion de saluer une dernière fois les gens que j’ai vu au travail le mois dernier – ils ne m’ont pas oublié – et Elumalai qui ce matin tient la caisse.

Le taxi est commandé pour 9h20, il est là à 9h20. Embarquement et c’est parti pour trois heures de route. Les quelques portions de route à chaussées séparées permettent d’améliorer la moyenne, mais les encombrements, les travaux, le type même de circulation de l’Inde font que les trois heures sont dépassées pour faire 140 km.

Mais nous avons tout notre temps. A Chennai, pas de files au counter, il faut seulement trouver quelle compagnie nous enregistrera. Notre vol est organisé par Ethiad, qui n’a pas de guichet à Chennai. Et passer les contrôles : un contrôle à l’entrée, un contrôle au guichet, un contrôle à l’embarquement….

Nous sommes enfin en terrain neutre, à Mumbai, une fois payé un casse croute à l’indienne,  le dernier, composé d’une dosa et d’une bouteille d’eau, comme en Inde, les dernières roupies sont échangées contre quelques paquets de thé.

Au passage, le plus amusant de ces contrôles est que chacun est différent, une fois il faut enlever ma ceinture mais je peux garder mes chaussures, la fois suivante ce sera l’inverse. Parfois je dois sortir de mon sac tous les appareils électroniques, parfois pas, parfois seulement le gsm… Et bien sûr, une fois ou l’autre, j’oublie de sortir mon portefeuille de ma poche (la monnaie fait sonner les détecteurs) et la fois suivante, je dépose mon passeport dans le panier qui passe dans le scanner au lieu de le présenter au contrôleur ! Mais dans l’ensemble, ça passe facilement, je n’ai été arrêté nulle part. Il faut dire quand même que je n’ai pas tenté d’entrer aux Etats Unis, ça serait une autre histoire, je pense. Les douaniers ici font juste leur boulot, souvent avec le sourire, et ne cherchent ni à se convaincre de leur supériorité, ni à nous accuser de délit de faciès.

D’un aéroport à l’autre, d’un équipage à l’autre, les langues changent. A Chennai, le tamoul a priorité, et l’anglais a une teinte d’indglish assez marquée. A Mumbai, c’est l’hindi, bien sur, et l’anglais est plus commun. Les équipages d’éthiad sont arabes, et dans l’avion, seuls les ordinateurs parlent anglais. À Abou Dhabi, l’arabe est prioritaire en principe, mais encore, pas toujours, pour les vols vers l’europe, c’est uniquement dans un anglais que je juge parfait.

Après quelques heures d’attente le vol vers Bruxelles est annoncé. Demain nous foulerons le sol belge et tenterons de trouver un train pour rentrer chez nous… et là on parlera flamand d’abord, puis anglais et français, jusqu’à ce que dans le train la hiérarchie des langues change entre Bruxelles et Charleroi, pour passer au registre unilingue francophone dans le train de Philippeville (on n’a pas encore d’annonces en Wallon, juste l’accent !).