C’est une tradition en Colombie, que dans chaque ville, la « grand place » soit dénommée « plaza Bolivar », Bolivar el Libertador ayant droit à un hommage particulier de chaque colombien aujourd’hui.

Bogota ne faillit pas à la tradition, la place centrale de la ville, où se situe le palais de justice de la nation, (reconstruit après avoir été bombardé lors d’une révolte armée)  la alcalderia (mairie), les cortes et la cathédrale (basilique de surcroit) porte le nom de Bolivar. Le palais présidentiel est à une cuadra de là.

La catedral

Palais de Justice

Cette place est grande, peut être pas à la mesure de la ville alle et de sa population d’aujourd’hui, officiellement de plus de 7 millions d’habitants, mais suffisamment pour que même les jours d’affluence, on puisse encore y pénétrer et y circuler

J’ajouterai à cet endroit central la calle septima (Calle 7), un immense piétonnier de plus d’un kilomètre de long qui y conduit et qui abrite une partie de l’animation.

Quasi tous les jours c’est la fête ici dès 16h00 et même un peu avant. Jongleurs, musiciens, mimes, petits marchands, et les badauds qui profitent des spectacles circulent parmi les pigeons et les cyclistes.

Les pigeons, nourris abondamment, sont atteints de mélanisme, signe que l’air de la capitale n’est pas très bon à respirer. Les cycliste et motards le savent, qui circulent avec soit un masque chirurgical, soit un casque intégral.

Les marchands les plus typiques sont surement les vendeurs de parapluie : très souvent la journée ne se termine pas sans une averse, et leur marchandise s’écoule facilement !

Remarquons que si chacun s’habille à sa façon, strict ou sport, jeune ou traditionnel, un point commun rassemble tous les colombiens : les chaussures. Quelle que soit leur nature, de sport ou de cuir, elles se doivent d’être impeccables, si pas neuves. C’est la coquetterie de chaque bogotaense, une fierté qui s’affiche et se remarque.