Dans le quartier de l’université, à quelques encablures de notre Guest house du 61Prado, se trouve un jardin botanique réputé renfermer des attractions comme jardin d’orchidées, et élevage de papillons.

Samedi, c’est un endroit assez prisé des habitants de Madellin, pour toutes les animations qu’il recèle tout au long du weekend : ateliers de pratiques artistiques, de partage, de discussions, de « sports » comme pilate, yoga ou chi qong. Il y a même une séance de cinéma de plein air annoncée à la nuit tombée – ce soir, Kramer vs Kramer, un film à succès de 1979.

Le métro nous dépose à la station Universidad. La ligne aérienne repose sur des piliers dont le bas a été décoré en street art avec beaucoup de goût. J’ajoute au passage que je suis sidéré par la propreté de ce métro, comme de tout le reste de la ville d’ailleurs. Des bataillons de balayeurs entretiennent soigneusement un espace public sans publicité, que les gens respectent donc d’autant plus facilement. Tout est net, sobre, clair, agréable à regarder. On aime s’assoir sur un banc et faire un brin de causette avec une personne qui profite aussi de son samedi.

Les orchidées sont rares, les azalées ont beaucoup souffert de la pluie abondante tombée toute la nuit qui précède, mais le parc est extrêmement agréable à regarder, visiter, apprécier. Nous ne participerons pas aux ateliers, mais nous faisons le tour de cette végétation tropicale exubérante, pour en apprécier l’abondance et la beauté. On se doute bien que malgré l’aspect « négligé » et désordonné des plantation, ça ne s’obtient as sans travail, des équipes de jardiniers sont a l’œuvre, a nettoyer les chemins et cultiver le pépinières.

Les plantes que nous abritons chez nous en serre se multiplient au grand air. Une véritable collection de palmiers différents est réunie autour d’un petit lacs. De fleurs de toutes couleurs surgissent partout.

Nous prenons à la cafétéria un « almuerzo » veg (sopa y ensalada), le premier depuis notre arrivée en Colombie.

En sortant du parc botanique nous visitons une sorte de parcours « scientifique » autour d’un planétarium, le « parque de los deseos », le parc des souhaits, ainsi nommé parce que les gens venaient dans cet endroit autrefois désert pour regarder les étoiles.