Medellin peut s’enorgueillir d’un exceptionnel site naturel. Un parc de 1700 ha à 2200 m d’altitude est inclus dans la ville. Il contient un grand nombre d’activités intéressantes : nature, archéologie, botanique, papillons, histoire locale, des tours organisés avec des guides, et jusqu’à hier, gratuits.

Nous prenons le métro vers 10 h, et une heure plus tard, nous avons parcouru 5 stations de métro aérien, pris un métrocable, puis changé pour la ligne L qui dessert spécifiquement le parc. Le tout en une heure de temps et 6000 COP (moins de 2 €)

Une énorme déception nous attend. Le parc n’est plus gratuit et le nombre de visites dans la journée est fortement réduit, le prochain départ sera dans deux heures d’ici, alors que nous devons impérativement être redescendus en ville pour 16h00. En dehors d’un immense parking à touristes avec ventes de souvenirs, de limonades et d’empanadas, pas moyen de rentrer dans le parc sans avoir choisi un circuit guidé payant. Payer d’accord, mais pour quoi ? Il faudrait désigner au vogelpick une thématique sans en connaitre ni le contenu, ni la durée, ni la difficulté.

Il reste parait-il un endroit accessible, une sorte de plaine de jeux à 20 minutes à pied de la sortie du métrocable. Nous nous engageons sur la route qui y conduit, mais dès les 500 premiers mètres franchis, nous nous retrouvons sur une route de montagne sans accotement, avec une circulation assez intense de bus, camions et motos, et rien en vue au bout d’une grosse demi-heure.

Un « taxi » improvisé nous ramène -moyennant finances- jusqu’au point de départ et adieu le site.

Voilà une occasion manquée pour la ville de se faire une bonne réputation.

Seul avantage du voyage, l’expérience du métrocable, une fantastique invention pour cette ville emprisonnée entre des montagnes abruptes, et dont une partie de la population doit s’accrocher à flanc de coteau. Ce qui a été très harmonieusement réalisé.