Tôt levés ce matin, tôt en route pour effectuer la grande randonnée entre Tata et Agdz. On nous a annoncé beaucoup de kilomètres, des pistes routes difficiles et au moins 5 heures de conduite. Le départ au soleil déjà bien levé nous conduit sur une route goudronnée large de deux bonnes bandes de circulation, an plaine, dans le large cours d’un ancien affluent du Draa, entre des montagnes brun à violet. Peu de végétation, des passages complètement secs, surtout en quittant Tata, mais par la suite, on remarque la présence d’eau souterraine qui permet le maintient de quelques arbres dont les chameaux et les chèvres grignotent les feuilles.

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On fait le plein a Foum zguid, qui dort sous le soleil déjà chaud, petite ville sans importance , proprette et toute rose comme toutes les constructions neuves dans cette partie su Maroc.

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La route continue encore 50 km  a travers des « fermes agricoles » où les cultures sous serre sont alimentées en eau, avec parcimonie sans doute, mais suffisamment pour donner une paysage riche.

Puis viennent les premières pentes. La route de réduit en largeur d’une bonne moitié, tout en restant très carrossable.  Quand nous quittons la direction de Tazenakt pour prendre celle d’Agdz, cela se corse. La routé est en réfection. Elle sera belle dans 5 ans, mais pour le moment c’est un grand chantier. La vitesse et le confort en prennent un sacré coup !

Malgré tout il est à peine plus de midi et demie quand nous arrivons en vue de Tasla, à la fin du passage difficile. Les carrières et les mines sont derrière nous, la plaine de l’oued qui arrive sur le Draa. Nous nous arrêtons aux premiers signes de végétation. À coté de nous un champ dans lequel un paysan prépare ses cultures. Nous engageons la conversation. Il s’exprime suffisamment en français pour nous dire qu’il a un puits à lui, ce qui lui permet de planter palmier, figuiers, oliviers et mandariniers, de cultiver de l’orge et d’entretenir un  chameau, quelques chèvres et deux vaches. Une riche exploitation, en définitive, dont il se montre fier à juste titre.

Arrivés à Agdz, nous cherchons un gite a prix abordable. Nous commençons par nous faire racoler par un jeune vendeur qui nous fait identifier des médicaments reçus d’europe, qu’il va aller vendre dans le désert.

La visite des chambres de l’hotel nous déçoit. Le prix nous semble surfait, la propreté nous laisse songeurs et l’environnement n’est pas plaisant : la ville est en travaux, beaucoup de poussière, des échoppes juste faites pour les touristes… pas de quoi se sentir à l’aise.

Par contre le camping de la palmeraie au pied de la casbah du caid ali nous accueille dans une chambre à l’ancienne, magnifiquement décorée, confort spartiate, mais de bon aloi.

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De plus nous aurons l’occasion de faire notre popote, ce qui représente ici une sérieuse économie par rapport aux restau qui sans atteindre le minimum européen, sont quand même orientés touristes. Nous logerons ce soir dans une chambre dont les volets ferment mal, mais dont le » plafond en voute »’ peinte nous émerveillera pendant notre sommeil