Deux ans ont passé depuis mon dernier post sur ce blog.

Deux ans nécessaires à la construction de cette maison.

Une fois le gros œuvre terminé, l’isolation en place, et les plâtres juste au début de l’hiver, il a encore fallu mettre en route les impétrants : eau, électricité, chauffage solaire de l’eau sanitaire, récupération d’eau de pluie. Et tous les jours de beau temps ont été consacrés au bardage et à la construction des terrasses. Et à attendre la venu du terrassier pour qu’il aménage les abords et creuse les lagunes. Je l’attends encore.

Ce mardi est décisif, puisque je reçois le technicien auquel j’ai demandé le test d’infiltrométrie. Étape décisive pour homologue ma construction en maison passive.

L’architecte et moi crions victoire, le niveau fatidique est atteint. 0,52 pour un maximum de 0,60 volume/h à 50Pa.

Deux ans, c’est beaucoup d’efforts, mais au regard du résultat c’est bon placement. L’autoconstruction – je préfère dire construction autonome - est un véritable chemin d’évolution personnelle. Je pensais partir à Compostelle mais finalement, je pense que j’y suis déjà arrivé.

Il me resta d’autant plus de chemins ouverts à parcourir. Parfois machette à la main, parfois en le laissant porter, mais toujours en demeurant dans l’instant présent, présent à moi, présent au monde.

Dans l’essentiel de la contemplation.