un indien est propre. propre sur lui, propre dans ses gestes quotidiens, soucieux d’hygiène et de pureté. comment alors se fait-il que les rues soient toujours aussi sales: des déchets de plastiques, cartons, etc encombrent les bas cotés, les chèvres et les chiens débarrassent les restes comestibles, les corbeaux se chargent du reste. il y a bien des collectes de bouteilles, verre ou plastique, des ramasseurs de carton d’emballage, et il n’y a que très peu de canettes en vente dans les boutiques. Pourtant il en reste dans les endroits les plus inaccessibles, parsemant les bas cotés, malgré le passage constant des véhicules qui occupent tout l’espace disponible entre les maisons mais quand on a le malheur de passer à proximité de ce qui devrait etre un ruisseau ou une petite rivière, c’est l’égout à ciel ouvert. les déjections trainent à etre évacués par une quantité trop faible d’eau sale, et pour aller où? probablement à la mer, la meme ou les filets chinois prélèvent le poisson qui est cuit dans les échoppes sur la plage. la chaleur n’excuse pas tout. Pas plus qu’ailleurs, le réflexe de retenir sur soi jusqu’au point de collecte le plus proche le déchet dont on va se débarrasser, n’est partie intégrante de la mentalité de la moyenne des gens. Ceci expliquant cela, et malgré les efforts des commerça,ts qui balaient devant leur porte, les rues sont sales.